L’histoire de Samir
Un de nos collaborateurs de Mission Lèpre Inde a posé quelques questions à Samir pour d’une part recueillir son témoignage, mais aussi afin qu’il puisse exprimer son ressenti. Cette démarche permet de l’accompagner au mieux dans ce qu’il vit.
Cette démarche permet de l’accompagner au mieux dans ce qu’il vit, d’un sentiment de vide à l’espoir qui renaît.
Comment as-tu appris que tu avais la lèpre ?
Quand j’avais 10 ans, j’ai remarqué quelques taches bizarres sur ma peau et je n’avais plus de sensations dans ma jambe gauche. Quand je touchais mon pied c’était comme s’il était vide. En marchant, je perdais la prise de ma tong et je m’encoublais. C’est à l’hôpital du district que le docteur m’a dit que j’avais la lèpre.
Qu’est-ce qui a changé depuis et comment te sens-tu ?
J’aimerais tant jouer au foot avec mes amis, mais mes jambes sont faibles, je ne peux plus courir. Je manque souvent l’école car je dois aller à l’hôpital. Je me sens triste, je sens que quelque chose me manque. Et aussi, je ne peux plus aider mes parents, je me sens inutile. Je vois bien que ce n’est pas facile non plus pour mes parents, ils doivent s’occuper de moi et ne peuvent plus autant travailler, en plus aller toujours à l’hôpital ça coûte cher.
Tu es soigné maintenant à l’hôpital Naini de Mission Lèpre, qu’est-ce que tu as envie d’en dire ?
Je crois que c’est un bon hôpital, on me soigne très bien et bientôt je pourrai avoir une vie normale, comme les autres enfants. J’ai parlé avec d’autres malades, ils sont tous contents.
Qu’est-ce que tu espères pour ton avenir ?
Avoir un travail avec un bon salaire.
Avec votre aide, nous pouvons trouver et traiter des enfants comme Samir et ainsi stopper la lèpre.